Quand la beauté s’invite à Nantes : trois jours pour élever l’âme
La grâce comme antidote
Pourquoi parler de grâce en 2024 ? La question mérite qu’on s’y attarde. Chaque année, la diaconie de la beauté réunit son collectif lors d’un séminaire, le week-end de la miséricorde. C’est là, dans ce moment de réflexion collective, que naît le thème de l’édition suivante. Un vote démocratique, presque un rituel. L’année dernière, c’était la Genèse. Cette fois, la grâce s’est imposée.
« Tout est grâce », confie Anne Facerias avec une conviction palpable. « Malgré les épreuves, malgré les souffrances, malgré les guerres, il faut essayer de renverser le monde qui n’est pas toujours beau en un monde meilleur. » Une ambition qui pourrait sembler démesurée ? Peut-être. Mais c’est justement cette audace qui fait battre le cœur du festival depuis maintenant une quinzaine d’éditions à travers la France.
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